Goodbye Brendan !

Cette fois-ci c’est terminé. Brendan Rodgers n’est officiellement plus entraîneur de Liverpool. Après un match nul 1-1 à Goodison Park face à Everton, le désormais ex-coach des Reds a fait ses valises.

 

 La fronde populaire a finalement eu raison d’un homme. Le début de la 4ème saison de Brendan Rodgers a été fatale au Nord-Irlandais de 42 ans. En danger depuis plusieurs semaines, l’ancien entraîneur de Swansea se savait menacé. Le nul face à Everton a donc sonné la fin de règne de celui qui avait un contrat avec LFC jusqu’en Juin 2018, pas de happy end mais une réelle 10ème place après 8 journées pour Liverpool et seulement 12 points empochés depuis le mois d’Aout. Les Reds balbutient leur football, brillent par leur maladresse, leur inefficacité, et manque cruellement de capacité à jouer tout simplement. Ajoutons à cela un recrutement bancale, des plans de jeux différents à chaque matchs, l’addition est trop salée pour un club en souffrance depuis trop longtemps.

 

Si les critiques depuis le début de saison sont fondées, le jugement concernant Brendan Rodgers sur l’ensemble de son passage au club est un peu dur, et sans doute trop à charge contre l’ancien manager de Liverpool.

Depuis son arrivée au club, Rodgers a fleurté avec le titre, une fois, et il a connu (souvent c’est vrai) des débuts de saison compliqués. La faute à une reconstruction permanente entre autre due à une politique de baisse des salaires pour réaménager Anfield. Ainsi chaque début de saison, Rodgers a du reformer un groupe. Certes certaines erreurs de casting sont a signalées mais comme pour chaque manager ayant menés ou non Liverpool à la gloire.

 

Certes depuis son arrivé Rodgers n’a remporté aucun trophée au club, c’est un fait, sous son règne le club n’a pas progressé. On ne peut pas dire non plus qu’il ait régressé. Liverpool reste un club de milieu de tableau luttant pour les places Européennes, pas les plus belles mais celle qui font veiller le jeudi soir. Il faut s’y faire. C’est la faute non pas d’un homme mais d’une politique plus large, qui dépassait son seul pouvoir de manager. Le club a certes investi plus de 200 millions en transferts depuis 4 ans, mais 200 millions issus des ventes, en ce sens comment se renforcer ? La question mérite d’être posée.

 

Brendan Rodgers possède le deuxième meilleur taux de victoires en PremierLeague pour Liverpool. En 122 rencontres sur le banc il a emporté 63 victoires, fait 30 nuls et concédé 29 défaites et avec 51.6% de victoires il se classe derrière Rafael Benitez (55.3) et devant Gérard Houiller (50.0%).

 

Alors oui, tout n’a pas été parfait mais Brendan Rodgers a servi Liverpool et l’a bien servi, alors remercions le d’avoir été un homme au service de ce club et souhaitons lui bon vent. Malgré tout Brendan, MERCI.

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